par Abakar ASSILECK HALATA
Commissaire aux droits de l'Homme.
République du Tchad Unité – Justice – Travail
Front du Salut de la République
Secrétariat Général
Le Front pour le Salut de la République (FSR) suit attentivement l’acharnement depuis quelques jours du régime de Deby à vouloir imposer par la force son emprise sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit ni plus ni moins d’une tentative de réduire au silence toute voix qui ose récuser la soumission du peuple tchadien et qui dénonce la dictature et la tyrannie. Le slogan de la soi-disant main tendue du despote claironner à longueur de journées par les potentats du régime en place à Ndjamena n’est que bluff et leurre.
Le contact initié dernièrement à Khartoum, grâce à une entremise soudanaise est sérieusement menacé par le déclenchement de ces hostilités contre les forces armées du Front Populaire pour la Résistance Nationale (FPRN). Il est clair que la responsabilité de ces hostilités est imputable aux forces gouvernementales qui sont tombées dans leur propre piège en voulant encercler et anéantir les forces armées du FPRN.
Le nombre des engins ainsi que les hommes engagés dans ces opérations reflètent la volonté manifeste du régime de Ndjamena quant à sa manière de vouloir imposer sa logique de paix. Les négociations qu’il compte entamer avec l’opposition armée à Khartoum doivent être juste une formalité de ralliement grâce au rapport de force qu’il entend créer avant ces pourparlers.
Ce cynisme traduit par la volonté manifeste d’écraser toute force qui empêcherait le Tchad de tourner en rond, compromet sérieusement toute tentative de négociations visant une véritable réconciliation nationale.
De ce qui précède le FSR exprime sa solidarité totale au FPRN et tient à saluer le courage et la détermination de forces de la résistance qui ont infligé de lourdes pertes aux forces gouvernementales et qui les ont contraintes à stopper leur offensive.
Par ailleurs, le FSR exige l’arrêt immédiat de cette offensive contre les positions des forces du FPRN faute de quoi le FSR serait obligé de revoir sa position eu égard aux pourparlers de paix en perspectives.
Fait le 27 Avril 2010
Pour le Front pour le Salut de la République (FSR)
Le Secrétaire général
Dr. Ali Gaddaye